Suite aux nombreuses affaires mettant en cause des médicaments, quatre professeurs de médecine ont souhaité apporter leur vérité sur les médicaments actuellement disponibles sur le marché. L’objectif de cet ouvrage est de répondre aux inquiétudes des patients, générées le plus souvent par un manque d’information.
Coupe-faim, statines, sirops à base de codéine, anxiolytiques… Beaucoup d’informations parfois divergentes circulent autour de certains médicaments. Pour tenter de clarifier la situation, quatre professeurs de médecine, Jean-François Bergmann, François Chast, André Grimaldi et Claire Le Jeunn, ont codirigé un ouvrage, « la Vérité sur vos médicaments », publié aux éditions Odile Jacob. L’objectif de cet ouvrage est donc d’informer les patients et tenter de répondre à leurs inquiétudes.
« A 32, on prend moins le risque de dire des bêtises «
« Les malades et leur entourage ne savent plus à quel saint se vouer. Qui croire ? Faut-il se méfier des médicaments ? Peut-on faire confiance à son médecin ? Les experts sont-ils tous ?achetés’ ou ?vendus’ ? Consommons-nous trop de médicaments ?« , autant de questions figurant sur la quatrième de couverture de l’ouvrage et auxquelles les auteurs tentent de répondre. Pour ce faire, ils promettent une « analyse indépendante » et « des réponses scientifiquement validées« . Et, pour accorder plus de légitimité à leurs écrits, au-delà des quatre signataires du livre, c’est une équipe de 32 professionnels qui s’est réunie pour tenter d’établir une vérité. « Nous avons réuni des personnes de confiance pour faire ce livre. A 32, on prend moins le risque de dire des bêtises que lorsqu’on est seul« , précise François Chast.
De son côté, André Grimaldi, revient sur l’épineuse question des statines, et s’en prend notamment au Pr Even qui dénonçait dans un ouvrage, « la Vérité sur le cholestérol », l’inefficacité des statines dans le traitement contre le cholestérol. Interrogé ce matin sur Europe 1, il déplore que de nombreux patients, alertés par les propos du Pr Even, aient stoppé leur traitement, dont certains ayant déjà eu des problèmes cardiaques et dont l’arrêt du traitement pouvait être dangereux.