Comme prévu, la Conférence internationale de l’ONU sur le dérèglement climatique qui s’est tenue à Lima au Pérou, a accouché d’une souris. « Après d’intenses négociations, la conférence de Lima sur le dérèglement climatique a abouti à un accord qui constitue une base de travail pour préparer Paris 2015 » annonce dans un langage très diplomatique Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères en charge de ce dossier.
A un an de Paris 2015, la 21e Conférence internationale sur le climat qui se tiendra dans la capitale française, les discussions restent toujours difficiles, notamment entre pays riches et pays en voie de développement. Au lendemain des récentes annonces positives de l’Union Européenne, des Etats-Unis et de la Chine sur la réduction de gaz à effet de serre, l’enthousiasme a vite été douché au Pérou.
Si tous les pays doivent en principe s’accorder à Paris fin 2015 sur des objectifs chiffrés de réduction d’émission de gaz à effet de serre (GES), force est de constater que cet accord reste encore très virtuel entre les délégations des 195 pays participantes à cette discussion planétaire. Des pays comme l’Inde ou l’Australie campent sur leur opposition et refusent toujours d’engager leur pays dans cette voie contraignante.